Dans une petite bourgade américaine peuplée de bouseux, le maire (Michael Jackson, méconnaissable) pénètre dans le château du Maestro (Michael Jackson), un personnage au comportement étrange et adoré des enfants.
Après des pas de danse accompagnés de goules moyenâgeuse, il prendra possession du corps du maire qui s'enfuira par la fenêtre.
Enfin, il sera accepté par les parents.
Présenté hors-compétition au festival de Cannes en mai 1997, ce moyen-métrage (40 minutes) signé Michael Jackson et Stephen King est LA réponse du Roi de la Pop à ceux qui l'accusent.
Après le scandale de l'affaire de 1993 où il fut jugé innocent, Michael Jackson entama plusieurs oeuvres afin de retrouver son honneur bafoué (Scream, Tabloïd Junkie, ...).
On y découvre un homme prêt à rendre les coups qu'on lui a porté (et qu'on lui porte encore), un homme au coeur d'enfant dont le succès et la manière de vivre en fait un cible privilégiée pour les puritains.
Le jugement actuel prouve encore un fois la nature des attaques racistes d'hommes sans scrupules.
EDIT : C'est une vielle critique du temps où j'avais un site web donc cela a été écrit avant "la 2nde affaire", vivement le prochain album