L'échec de l'assassinat d'un haut fonctionnaire japonais en 1909 entraine un déroulement tout à fait différent de l'Histoire. Le Japon devient première puissance mondiale et prend le contrôle de la Corée.
Un siècle plus tard, un groupe terroriste coréen (la Chosun Liberation Confederation) combat pour son indépendance et pour le rétablissement de la vérité.
Gros gros succès 2002 en Corée du sud, 2009 : Lost Memories est un film choc dans tout les sens du terme.
Au niveau cinématographique, on retrouve la violence réaliste du cinéma du pays du matin calme et le scénario est l'adaptation (très libre) du roman Maître du haut château de Philip K.Dick (déjà à l'origine de Blade runner, Total Recall et Minority Report) présentant l'Allemagne nazie dans les vainqueurs de la 2nde Guerre Mondiale.
Mais il faut voir aussi un message politique dans ce film. Le Japon n'a jamais reconnu les atrocités commises durant ces années sombres et il y existe encore aujourd'hui un grave racisme. De plus, les jeunes de Corée prennent pour modèle l'archipel en oubliant ces états de faits.
Là où certains pays (dont la France bien sûr) font des films chiants pour faire passer des messages, 2009 : Lost Memories fait partie de ces rares perles mélant entertainment et message politique, et ainsi réussit à diffuser son message à tous.